Il est de ceux qui avaient compris très tôt la menace du fascisme international qui pesait sur le monde. De son propre chef, il partit avec les premiers volontaires en Espagne pour défendre la République les armes à la main jusqu’en janvier 1939. Il ne cachait pas dans ses récits les conditions très dures de cette lutte devenue inégale. Après la débâcle de 1940 et son emprisonnement en Allemagne, il n’avait pu supporter longtemps son sort et réussit enfin avec courage et intrépidité son évasion pour prendre sa place dans les maquis de la Résistance. Comme d’autres témoins de cette période, il avait à cœur de témoigner pour les jeunes générations.
Nous nous inclinons respectueusement et fraternellement devant sa mémoire et présentons à sa famille nos plus sincères condoléances.
Le Bureau de l’ACER (les Amis des Combattants en Espagne Républicaine), le 15 mars 2021