ACTUALITÉ DE L'ACER
Bulletin spécial : Voyage en Aragon
Bulletin de l’ACER n° 36 – Février 2019
Montée au mur des Fédérés 2019
samedi 25 mai 2019
- Catégorie : Commémoration
Comme chaque année nos amis de la Commune de Paris 1871 nous convient à nous joindre à eux pour participer à la Montée au mur des Fédérés ; cette année la cérémonie aura lieu samedi 25 mai à 14h30.
Soyons nombreux à l’ACER à répondre à leur appel et à participer à ce rendez vous mémoriel en hommage aux fusillés et aux déportés de la Commune de Paris. Ci-joint le texte de l’Appel de nos amis de la Commune de Paris 1871, « La Commune au présent ».
Rendez vous à l’entrée du Père Lachaise, à 14h30, rue des Rondeaux, Paris 20ème. Métro Gambetta.
Le Bureau de l’ACER
Bulletin de l’ACER n° 35 – Février 2018
Colloque « Solidarias »
RENDEZ-VOUS à 10 h 30 le MERCREDI 24 octobre
Solidaires ! L’engagement féminin international et l’action des femmes étrangères dans la solidarité avec l’Espagne républicaine et antifasciste
Paris les 24, 25 et 26 octobre 2018
Solidaires ! L’engagement féminin international et l’action des femmes étrangères dans la solidarité avec l’Espagne républicaine et antifasciste
Programme du colloque : consulter www.solidarias2018.com
Pour répondre aux besoins que requièrent l’organisation et le déroulement d’un tel événement les 24, 25 et 26 octobre prochain, nous en appelons à l’esprit et au concours militant de nos adhérents et plus largement de tous nos amis qui voudront bien, à cette occasion, s’impliquer dans toutes les tâches qui relèveront de l’accueil au public et de l’aide à l’organisation.
En effet, il est important pour nous de pouvoir compter et de nous appuyer sur le volontariat et les bonnes volontés pour mener à bien notre projet. Pour ce faire, il nous faut constituer des équipes qui seront appelées chaque jour, pour assurer l’organisation et le bon déroulement de cet événement, à se répartir les tâches.
C’est pourquoi nous demandons à tous ceux qui seraient désireux de se joindre à nous et de nous aider afin de préparer et de contribuer au succès de ce colloque, de se faire connaître dés à présent en écrivant au Bureau de l’ACER (Jean-Paul Chantereau ).
Le registre des inscriptions est ouvert.
Salutations républicaines et à bientôt.
Le Bureau de l’ACER
Fête de l’Humanité 2018
- Catégorie : Agenda de l’ACER
Retrouvons nous au stand de l’ACER les 14, 15 et 16 septembre
La fête de l’Humanité au parc paysager de la Courneuve c’est le traditionnel rendez vous de la
rentrée pour les Amis de l’ACER et de leurs amis, pour le plaisir de nous retrouver et de parler de nos
activités et de nos projets.
Cette année sera l’occasion de parler plus particulièrement de l’évènement de la rentrée : la
préparation de notre colloque international à Paris, sur « les femmes et la solidarité internationale,
avec la République espagnole »pendant la guerre d’Espagne. Voir le programme sur le site
www.solidarias2018.com
Le rayon livres, animé par Nicolas, répondra aux attentes d’un public toujours en quête de nouvelles
publications sur la guerre d’Espagne et les Brigades internationales.
Pour les tee-shirts et autres articles aux couleurs de la République espagnole ce sera comme
d’habitude , l’embarras du choix. Beaucoup de travail en perspective…
C’est pourquoi nous en appelons, comme l’année dernière, à l’esprit militant de nos amis et à leur
disponibilité , en se déclarant dés à présent, pour se joindre à nous afin de pouvoir constituer les
équipes appelées à faire vivre le stand durant 3 jours de fête . Contact avec Jean-Paul Chantereau
(jeanpaulchantereau@yahoo.fr) pour s’inscrire sur le planning et former les équipes.
Pour nous trouver ou nous retrouver, le stand de l’ACER est toujours situé dans le périmètre du Val
de marne : à l’intersection cette année des avenues Georges Marchais et Louise Michel.
Alors, à très bientôt
Le Bureau de l’ACER
Montée au Mur des Fédérés
Samedi 26 mai 2018
- Catégorie : Agenda de l’ACER
Comme l’année dernière, l’ACER a signé l’appel de nos Amis de la Commune de Paris 1871 pour participer, samedi 26 Mai 2018, à la Montée au Mur des Fédérés.
Dans la continuation de la mémoire populaire autour de la Commune de Paris, nous appelons nos adhérents et toutes celles et tous ceux qui veulent résister aux atteintes aux droits sociaux et démocratiques et lutter pour en conquérir de nouveaux, à se rassembler le 26 mai au Mur des Fédérés pour réaffirmer l’actualité des idéaux de la révolution du printemps 1871.
Rendez-vous à 14h30,
à l’entrée du cimetière du Père Lachaise
Rue des Rondeaux, Paris 20 ème,- Métro Gambetta
le Bureau de l’ACER
Mémoire de la journaliste française Renée Lafont, fusillée le 1er septembre 1936
Le corps de la journaliste française Renée Lafont, fusillée le 1er septembre 1936 par les franquistes, doit être exhumé et rapatrié en France, avec les hommages dus a son engagement antifasciste. Adresse au président Emmanuel Macron.
Monsieur le Président,
La journaliste française Renée Lafont, intellectuelle de gauche, romancière (L’appel de la mer, Les forçats de la volupté…), polyglotte et traductrice (notamment du grand romancier espagnol Vicente Blasco Ibañez, auteur lui-même en 1925 de l’essai Ce que veut la République espagnole, et de Alphonse XIII démasqué, la terreur), était également l’une des meilleures hispanistes de son époque. Fusillée par les franquistes au lieu-dit cordouan « Arroyo del moro » le premier septembre 1936, alors qu’elle avait 58 ans ; selon des témoignages convergents, elle gît dans une fosse commune de l’un des cimetières de Cordoue où sont ensevelis plusieurs centaines de républicains « disparus » (plus de 2 000), que leurs noms soient répertoriés ou pas, essentiellement des ouvriers agricoles, des prolétaires, assassinés par les franquistes dans le cadre de leur « croisade » d’extermination contre « l’anti-Espagne ». Que fait le gouvernement français pour sortir de l’oubli et de sa fosse Renée Lafont ? Imaginons une seconde que le corps ne soit pas celui d’une « rouge », ou se trouve dans des pays « amis de la France », violeurs des droits de l’homme, et avec lesquels vous entretenez pourtant des relations fort amicales… Vous seriez déjà en campagne de « comm’ ».
Monsieur le Président,
L’exhumation du corps de Renée Lafont devient aujourd’hui un enjeu humain et politique incontournable pour la France tout comme pour l’Espagne. Vous ne pouvez cautionner plus longtemps l’oubli délibéré de ce symbole de valeurs humanistes universelles, ainsi que les plus de 115 000 républicains encore recouverts de terre et d’amnésie imposée… S’agirait-il pour les gouvernements français et espagnol d’étouffer un cas « encombrant », parce qu’il rappelle les origines sanglantes du régime espagnol actuel ? Et, au passage, celles du Parti populaire, héritier du franquisme, et d’une monarchie illégitime, poutre maîtresse d’une « transition » sans rupture avec la dictature ? Renée Lafont dérangerait-elle les uns et les autres ?
Un collectif, des associations en France et en Espagne, à Bordeaux(animé par José Garcia), à Cordoue, et ailleurs, des militants des droits de l’homme, de la mémoire, entendent faire de l’exhumation de Renée Lafont un puissant symbole de féminisme, de liberté, d’exigence de justice, de vérité, de réparation, et au-delà, un symbole collectif d’engagement antifasciste. Ils multiplient les initiatives, les appels… Ils frappent aux portes de la France… mais sans être entendus. Les gouvernements français successifs semblent avoir d’autres « priorités ».
Monsieur le Président,
Renée Lafont est née à Amiens, le 04 novembre 1877. Son père, professeur, était originaire de Bayonne. Encartée à la SFIO (Paris), journaliste au « Populaire » de Léon Blum, elle se trouvait en reportage pour le compte du journal socialiste français. Elle est considérée comme la première femme journaliste assassinée lors d’une guerre. Elle fut arrêtée le 29 août 1936 par les fascistes qui tendirent une embuscade à la voiture qui la conduit. Elle couvrait alors les combats de Cordoue ; les franquistes la traduisent, blessée, devant un « tribunal » militaire qui la condamne à mort pour avoir fait seulement son travail, et manifesté, selon l’accusation, des « sympathies républicaines ». On trouva sur elle des documents portant la faucille et le marteau. Elle était, selon certaines archives, en contact avec Marcel Martinet, qui fut dans les années 1920, l’un des responsables de l’Humanité. D’après des versions mensongères, « elle n’aurait pas survécu à ses blessures ». Or, on sait aujourd’hui qu’elle fut bel et bien fusillée.
Monsieur le Président,
Ne fusillez pas sa mémoire. Prenez sans délai les dispositions nécessaires pour que son corps soit exhumé du cimetière cordouan de « La Salud » et rapatrié en France avec les honneurs qui lui sont dus.
Recevez, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.